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Élections à la tête de la LRFO : Philippe Fodjo Tabopda en roue libre pour succéder à François Kouedem ?

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Le Secrétaire général par intérim de la dite ligue a annoncé sa candidature pour le prestigieux poste de Président. Les élections sont annoncées pour le 26 Octobre 2025.

L’ex président de l’association  des arbitres de l’ouest, digne fils Baham, qui a roulé sa bosse sous la houlette du feu François Wembe de regrettée mémoire, du capitaine à la retraite Joseph Feutcheu et de François Kouedem, voudrait devenir Président de la ligue régionale de football de l’ouest. L’annonce de sa candidature a pris plusieurs observateurs de cours, car beaucoup de sportifs de la région ne l’avaient véritablement pas vu venir. Le secrétaire général par intérim sortant de la ligue régionale de football de l’ouest est un soutien de Samuel Eto’o à qui il voue une révérence altière si ce n’est des louanges laudatrices à tout bout de chemin. Dans sa profession de foi, le désormais candidat à la LRFO, met en avant le retour d’Aigle royal de la Menoua, d’Unisport du Haut-Nkam en Élite One ainsi que l’accession de Sable FC de Batie en Élite two pour polir l’image de son mentor, le président de la Fecafoot à qui il voue un véritable culte. Cette mise en vitrine ostentatoire figure sur la première ligne de son programme de campagne.

L’homme débonnaire dont l’opiniâtreté est connue de tous, entend redorer le blason du football à l’ouest à travers une litanie de thérapies choc destinées à soigner le mal de cheval dont souffre le football dans la région du soleil couchant. L’originaire de Baham dans le département des Hauts plateaux fait des annonces tonitruantes qui peuvent être considérées comme alléchantes et susceptibles de capter l’attention et séduire l’électorat. Fodjo Philippe Tapobda annonce entre autres la programmation des matchs internationaux à l’ouest, la promotion du football dans les villes et villages de l’ouest, le développement du foot jeunes dans la région de l’ouest, la lutte contre la corruption sous toutes ses formes, le dopage et la fraude sur l’âge, la recherche des mécènes et sponsors susceptibles d’appuyer financièrement les clubs afin de permettre aux joueurs de performer.

En l’absence des candidats de poigne à l’instar d’Augustin Mbouadeu le vice-président sortant dont la candidature a été rejetée en raison des dossiers incomplets ou encore de Njoya Zounedou dont la candidature prête à confusion car lui aussi soutien avéré du patron de la tour de Tsinga, l’on peut s’hasarder à affirmer sans ambages que Fodjo Tabopda s’engouffre  dans ce scrutin électoral comme le couteau dans du beurre et s’ouvre un large boulevard sans anicroches. Sous la barbe et le nez de ses contempteurs et  détracteurs. Qui pourra empêcher au chevalier de l’ordre du Cameroun de s’asseoir sur la chaise laissée vide par François Kouedem depuis bientôt trois ans ?

Georges KEMENI.

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